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TOP 14 : Les recrues phares de la saison 2021/2022

TOP 14 : Les recrues phares de la saison 2021/2022

Publié le 02/09/2021

Une nouvelle saison de TOP 14 s’ouvre et dans un championnat où toutes les équipes peuvent tirer leur épingle du jeu, chaque occasion de se renforcer apparait comme une aubaine. Justement, l’intersaison nous a encore réservé de magnifiques recrutements de la part des différents clubs. Zoom sur ces recrues « stars », club par club, et que l’on va prendre plaisir à voir évoluer.

 

TEVITA KURIDRANI (centre, Biarritz Olympique)

Superbe coup réalisé par le promu biarrot avec la signature du trois-quarts centre des Wallabies aux 61 sélections (dont 8 matchs de Coupe du Monde et 5 essais). D’origine fidjienne et âgé de 30 ans, il avait effectué jusqu’ici toute sa carrière en Australie, avec les Brumbies et depuis cette année la Western Force. Le cousin de Nemani Nadolo est réputé pour son physique, puisqu’il mesure presque 2m, et son expérience, avec plus de 130 matchs de Super Rugby. Son sens de l’attaque a fait sa réputation et son association avec Francis Saili promet déjà d’être explosive !

 

FRANÇOIS TRINH-DUC (ouvreur, Union Bordeaux-Bègles)

Voir l’ouvreur international tricolore aux 67 sélections changer de club est forcément un évènement, même à 34 ans. Car après plus de 245 matchs de TOP 16 puis de 14, sans oublier les 47 rencontres de Coupe d’Europe, c’est un profil ultra expérimenté que fait signer l’UBB. L’ancien de Montpellier, de Toulon et du Racing 92 se lance surement un dernier défi dans sa carrière, dans un club plus que jamais ambitieux et qui pourra miser sur sa polyvalence et son célèbre jeu au pied, ainsi que ses qualités de buteur. Le vice-Champion du Monde 2011 est encore déterminé.

 

TEVITA RATUVA (deuxième ligne, CA Brive)

La formation corrézienne a effectué seulement quelques ajustements dans son effectif à l’intersaison et parmi les arrivées, on note celle du deuxième ligne fidjien, qui compte moins de 10 sélections avec les Flying Fijians, mais que l’on a découvert lors de la Coupe du Monde 2019 au Japon. Il arrive des Scarlets de Llanelli mais connait déjà la France, puisqu’il a évolué une saison (2018-2019) à l’UBB où une blessure l’a privé de match en équipe première. Ayant aussi évolué à Brisbane, il est présenté comme un profil athlétique et puissant, en attaque comme en défense.

 

BEN BOTICA (ouvreur, Castres Olympique)

Difficile de choisir tant le recrutement du CO est nourri cet été de plusieurs profils, mais l’on va retenir le recrutement de celui qui a été élu meilleur joueur de TOP 14 en 2018, lorsqu’il portait les couleurs d’Oyonnax. L’ouvreur néo-zélandais a un riche parcours, entre North Harbour, les Harlequins et la France. Et après deux saisons à l’UBB, il veut donner un nouvel élan à sa carrière, à 31 ans. Ses qualités de buteur ont fait sa réputation, tout comme sa vision du jeu et son côté parfois imprévisible. Aux côtés de Benjamin Urdapilleta, voilà deux anciens Oyoman à l’ouverture.

 

TOMÁS LAVANINI (deuxième ligne, ASM Clermont Auvergne)

L’ASM est l’une des autres formations n’ayant pas enregistré pléthore de recrues, et parmi les arrivants, on distingue forcément celle du deuxième ligne des Pumas, à presque 60 sélections depuis 2013. Joueur de taille, c’est surtout un combattant réputé… Surement l’un des meilleurs de la planète à son poste, son apport au pack sera déterminant, tout comme dans le secteur de la touche. Tout en rappelant que celui qui était à Leicester depuis 2019, avait déjà évolué une saison (2014-2015) en France, au Racing 92 (10 matchs). Il avait ensuite porté les couleurs des Jaguares.

 

JONATHAN DANTY (centre, Stade Rochelais)

Quelle recrue pour les Maritimes ! Le natif de Paris était un symbole du Stade Français où il a été formé et où il évoluait en professionnel depuis dix ans pour presque 200 matchs disputés et deux titres (un Brennus en 2015 et un Challenge Européen en 2017). Les départs de Pierre Aguillon et Geoffrey Doumayrou avaient entrainé une perte d’expérience au sein de la ligne de trois-quarts, et c’est justement ce que le centre international pourra venir apporter. Sa puissance et sa capacité à franchir la défense ont nourri sa réputation, tout comme sa technique développée.

 

LIMA SOPOAGA (ouvreur, Lyon Olympique Universitaire)

Clairement, l’ouvreur néo-zélandais doit être le fer de lance du recrutement du LOU. All Black à 15 reprises, c’est avec les Wasps qu’il évoluait depuis trois saisons. L’ancien pensionnaire de la franchise des Highlanders en Super Rugby présente un parcours plus que solide, et on lui connait par ailleurs des qualités de buteur. Même s’il n’arrivera pas tout de suite entre Rhône et Saône, Lyon avait besoin d’expérience à ce poste en raison de la retraite de Jonathan Wisniewski, et il incarne tout à fait cette mission. Voilà clairement un joueur qui peut faire la différence à lui tout seul.

 

BRANDON PAENGA-AMOSA (talonneur, Montpellier Hérault Rugby)

Si vous avez suivi la dernière tournée australienne du XV de France, vous avez pu découvrir ou redécouvrir les qualités du talonneur de 25 ans, et qui vient de franchir un nouveau cap dans sa carrière. Mais il dispose déjà d’un parcours certain dans son pays, ayant porté plusieurs couleurs et surtout devenu un véritable titulaire chez les Reds en Super Rugby. Devenu une référence à son poste dans l’Hémisphère Sud, il doit incarner la succession de Bismarck Du Plessis. En plus il peut être un bon finisseur puisqu’il a déjà marqué 47 essais depuis le début de sa carrière !

 

NGANI LAUMAPE (centre, Stade Français Paris)

Si le club parisien a perdu Jonathan Danty, il récupère au même poste l’explosif All Black, qui compte une quinzaine de capes. C’est surtout en Super Rugby avec les Hurricanes que le trois-quarts centre a brillé, mais on se rappelle également qu’il a joué au rugby à XIII entre 2013 et 2015. Joueur puissant balle en main, mais pour autant petit par la taille (1,71m), il est rapide et explosif. Pour animer l’attaque parisienne, il sera forcément un maillon essentiel. D’autant qu’à 28 ans, il est encore dans la force de l’âge et pleinement disposé à faire profiter de ses capacités.

 

JACK MADDOCKS (ailier, Section Paloise)

Très joli coup réalisé par les dirigeants palois qui ont réussi à faire venir un jeune joueur de 24 ans, déjà international australien (7 sélections), et surtout talentueux. L’ancien des Rebels et des Waratahs en Super Rugby a longtemps été considéré comme un grand espoir pour les Wallabies, et c’est en 2015 qu’il a débuté sa carrière professionnelle, alors qu’il aurait pu se diriger vers le cricket… Il s’agit d’un arrière qui peut également évoluer à l’aile, et même à l’ouverture ! Il est doté d’un bon physique et d’une belle dimension athlétique, capable de casser des lignes.

 

MARTÍN LANDAJO (demi de mêlée, USA Perpignan)

C’est un joli nom qui débarque en Pays Catalan, puisque le demi de mêlée argentin compte pas moins de 84 sélections avec les Pumas. Il a bien évidement connu le Super Rugby avec les Jaguares, après des débuts en Argentine, et c’est en Angleterre qu’il évoluait depuis deux saisons, aux Harlequins où il vient d’être justement sacré Champion. Pas forcément titulaire, le joueur de 33 ans apportera son côté revanchard et son expérience. Pour aller décrocher le maintien, l’USAP en aura bien besoin. Pour accompagner Sadek Deghmache, son profil parait idéal.

 

BAPTISTE PESENTI (deuxième ligne, Racing 92)

C’est en tant que néo-international français que le solide deuxième ligne débarque au sein du club francilien, qui n’a pas beaucoup évolué à l’intersaison mais qui voulait justement densifier son pack. Avec l’arrivée du désormais ancien Palois, c’est chose faite. En cinq saisons dans le Béarn, on a appris à découvrir sa polyvalence puisqu’il peut également évoluer en troisième ligne. Le natif de Saint-Claude, dans le Jura, est ce que l’on appelle un joueur « épais », qui doit faire du bien à sa nouvelle équipe dans le registre du combat. Il arrive en tout cas pour franchir un cap.

 

CHESLIN KOLBE (ailier ou arrière, RC Toulon)

C’est probablement LE mouvement de l’intersaison - et l’un des derniers en date. Passé du Stade Toulousain au RC Toulon, le Champion du Monde sud-africain s’offre un nouveau défi dans sa carrière, à désormais 27 ans, après son parcours au pays avec la Western Province et les Stormers. Après avoir tout gagné en Haute-Garonne durant quatre saisons, devenant Champion de France et Champion d’Europe, ce couteau-suisse de la ligne de trois-quarts, présenté comme l’un des meilleurs joueurs de la planète, sera forcément une attraction du côté de la Rade.

 

ANTHONY JELONCH (troisième ligne, Stade Toulousain)

On parle cette fois d’un joueur promu capitaine du XV de France lors de la tournée des Bleus en Australie… À 25 ans, le troisième ligne quitte son club formateur du Castres Olympique pour rejoindre le voisin, le Stade Toulousain. Joueur ayant progressé à vitesse grand V pour devenir un leader dans tous les groupes où il évolue, ce sera un atout de poids pour le paquet d’avants toulousain. Polyvalent au sein de la troisième ligne mais surtout flanker, il veut passer un nouveau cap, gagner de nouveaux titres et poursuivre sa progression car sa marge reste encore grande.