Stade de France, Saint-Denis, 7 juin 2003
STADE FRANÇAIS 32 – STADE TOULOUSAIN 18
Les Equipes
Stade Français CASG : Corletto, Lombard (Gomes), Glas (Mytton), Liebenberg, Dominici, o) Dominguez, m) Galthié (Fillol), Jéchoux (Martin), Tabacco
(Marchois), Rabadan, James, Auradou (cap), Marconnet, August (Blin), De Villiers (Lemoine).
Stade Toulousain : Poitrenaud, E. N'Tamack (cap) (Heymans), Jauzion (Besbrosse), Garbajosa, Clerc, o) Delaigue (Elissalde), m) Michalak, Brennan (F. Maka), Labit,
Bouilhou, Pelous, Gérard (Lamboley), Collazo (Poux), Bru (Servat), Lecouls (Soulette).
Les points
SF-CASG : Galthié, Corletto, essais ; Liebenberg, Dominguez (6), pénalités ; Dominguez (2), transformations.
ST : Delaigue (2), Michalak (6), pénalités.
Arbitre : M. Dumé
On ne change pas une formule qui gagne. Seul évolution, en ProD2 avec un championnat type « football » avec une poule unique. Mais comme on est dans le rugby, les demi-finales et
la finale sont toujours d'actualité. Montpellier est sacré aux dépends de Tarbes et se qualifie pour le TOP 16 aux côtés de Brive, premier à
l'issue de la phase régulière…
En première division retour à du classique avec un Stade en finale. Mais, contrairement à ce qu'on pourrait croire, les deux clubs phares du rugby hexagonal ne se sont plus
rencontrés au stade ultime de la compétition depuis…1927 et une victoire 19-9 des Toulousains. Ensuite, les deux capitales du rugby moderne ont été
supplantées avant de redevenir des phares.
L'ex-Columérin en larmes dans les tribunes, impuissants face à la défaite des siens trois ans plutôt contre les parisiens dispute là son dernier match. Pas
question de laisser passer l'occasion avant de prendre les rênes du Stade Français. Comme pour ajouter du panache à sa sortie, Galthié inscrit le premier essai de la
partie dans les arrêts de jeu de la première période. Dominguez se fait un plaisir de la transformer et Paris vire en tête à la mi-temps : 16-15. La défense a
été héroïque et Toulouse ne parvient pas à poser son empreinte sur la rencontre.
A la reprise, Paris tue le match après 12 minutes de jeu. Cela commence par une pénalité du sud-africain Brian Liebenberg (51e mn) qui mystifie le Stade de France grâce
à un coup de pied de près de 55 mètres. Magistral. Les Toulousains semblent alors marquer le pas et l'essai de Corletto tout en puissance une minute plus tard sonne le glas
d'un adversaire qui n'inscrira plus qu'une panélité (69e mn) et ne parviendra jamais à franchir l'en-but parisien.
L'ex entraîneur des Springboks, Nick Mallett a réussi son pari d'amener le club parisien en finale. Le Stade Français renoue avec la victoire et rejoint le Grand
Béziers au nombre des Brennus remportés : 11…Fabien Galthié tire sa révérence et pleure encore. Ses larmes sont alors sucrées…Paris est
toujours Paris…
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