Stade de France, Saint-Denis, 15 juillet 2000

Retrouvez l'historique des finales du championnat de France de rugby depuis 1892 et sa première édition...

STADE FRANCAIS 28 – US COLOMIERS 23

Les Equipes

Stade Français : Stoltz, Dominici, Comba, Mytton, Raffault, o) Dominguez, m) Laussucq, Pool-Jones, Juillet (cap), Moni (George), Chaffardon (Rabadan puis Gomez), Auradou, de Villiers (Wring), Pedrosa (Landreau), Marconnet.
US Colomiers : Sadourny (cap), Roque, Carré, Sieurac, Marticorena, Lhande, o) Skrela, m) Culinat, Tabacco, F. N'Tamack, De Guisti (Magendie), Lorenzi (Peysson), Revallier (Manent), Tomuli (Graou), Laurent (Dal Maso), Delpuech.

Les points

SF-CASG : Dominici, Laussucq, Comba, essais ; Dominguez (3), pénalité ; Dominguez (2), transformation.
USC : N'Tamack, Culinat, essais ; Skrela, Marticorena, pénalités ; Skrela, transformations.

Arbitre : M. Mené

A cause de la Coupe du Monde, le championnat de France se termine tard, le 15 juillet 2000. Et pourtant on assiste à un véritable feu d'artifice avec des Columérins en invités surprise. Privé de Fabien Galthié en larmes dans les tribunes et qui assiste, impuissant, à la défaite de ses coéquipiers, le club de Marcel Bendichou –et qui ne sera plus jamais le même sans lui- ne pourra rien faire face à la machine parisienne vainqueur de Perpignan 25-15 en quart de finale, puis du champion de France en titre, Toulouse, en demi avec un score avantageux : 30-13. Créé en 1983, le club symbolisé par une colombe copiée de l'hologramme des cartes bleues (!) est au phénix de son histoire.

Pratiquant officiellement « l'autogestion » après le limogeage de Georges Costes en milieu de saison, les stadistes ne peuvent récupérer Bernard Laporte appelé à entraîner l'équipe de France. Pourtant, le nouvel homme fort du XV de France restera très proche des parisiens, leur prodiguant des conseils bienvenus, et supervisant des entraînements selon certaines sources.

En finale, les « locaux » on du batailler ferme pour venir à bout de provinciaux bien décidés à repartir avec le bout de bois. Dans un stade à moitié vide (ou à moitié plein) la dernière finale du précédent siècle aura pourtant été largement à la hauteur. Dès le début du match, Christophe Dominici tient à faire parler ses jambes et est à deux doigts d'offrir à son équipe un trois contre deux synonyme d'essai. Trop gourmand, l'ailier parisien laisse passer l'occasion. Pendant 30 minutes on assistera à un duel de buteurs, avant de voir Lhande intercepter une balle parisienne et offrir un essai à Roques qui mettra le pied en dehors du terrain avant d'aplatir. L'essai est refusé. 33e mniutes : Touche pour Pedrosa. N'Tamack récupère en bout de ligne et échoue dans l'en-but parisien : Colomiers prend alors la tête au classement : 13 à 6.

Dix minutes plus tard, juste avant la mi-temps, Christophe Laussucq tape un coup de pied à suivre sur lequel Sadourny se fait prendre. Mêlée introduction Paris. Départ au ras. Regroupement et Dominguez remet à Pedrosa qui fixe de nouveau la défense avant que Laussucq n'envoie Comba. Feinte de passe et décalage de Stoltz. Bras roulé pour Dominici qui aplatit. Dominguez transforme avant de passer une nouvelle pénalité et d'envoyer son équipe aux vestiaires avec un point d'avance au tableau d'affichage : 14-13.

De retour sur le pré, Colomiers est pris par surprise dès la première minute de jeu par un essai de Laussucq (44e), puis de Comba à la 60e. 21-13, l'addition commence à être salée mais Colomiers jette toutes ses forces dans la bataille. Malgré 14 pénalités sifflées en sa faveur David Skrela n'en passera qu'une, ne permettant pas à son club de revenir à hauteur de Paris. A la 81e minute, Culinat sauve l'honneur columérin. Ces derniers bénéficient même d'une pénal-touche quelques minutes après mais butent sur la défense adverse impériale tout au long de cette finale. Sacré cent ans plus tôt de manière

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