Parc des Princes, Paris, 28 mai 1988
S.U. AGENAIS 9 - STADOCESTE TARBAIS 3
SU Agenais :
P. Bérot, B. Lacombe, P. Sella, G. Mayout, E. Gleyze, o) P. Montlaur, m) P. Berbizier, D. Erbani, M. Capot (P. Benetton, 48e), J. Gratton, B. Mazzer, P. Pujade, L. Seigne, D. Dubroca (cap.),
G. Lascubé.
Stadoceste Tarbais :
V. Romulus, J. Schneider (P. Jouanolou 42e), B. Labat, Y. Crabé, E. Berdeu, o) J.P. Trille, m) M. Hondagné-Monge, A. van Heerden, P. Harislur-Arthapignet (L.C. Régent 66e), T.
Janeczek, A. Maleig, P. Pellissier, P. Capdevielle, P. Dintrans (cap.), M. Crémaschi.
Les points
SUA : Bérot, 2 pénalités ; Montlaur, drop.
ST : Trille, pénalité.
Arbitre : Michel Lamoulie, puis René Hourquet 48e
Le Président Ferrasse avait pris à partie Daniel Herrero avant la demi-finale Tarbes-Toulon et avait même souhaité la victoire du Stado devant les Toulonnais de
l'entraîneur barbu dont les positions d'avant garde favorisaient la polémique. Il était par la suite revenu sur ses déclarations. Les Pyrénéens avaient
superbement et sans rémission balayé les Méditerranéens (31-12). Agen, après quelques frayeurs, s'était tiré du guêpier narbonnais (19-9).
Tarbes était au complet alors qu'Agen devait compter avec la suspension d'une saison de son pilier Tolot pour coup de pied sur joueur à terre. Les Cassandres avaient prédit qu'il
n'y aurait pas de match : les Agenais refuseraient de se livrer aux contres des Pyrénéens et attendraient les occasions qui ne manqueraient pas de survenir. La soirée leur donna
raison et les buteurs seuls meublèrent la marque dans une rencontre bien médiocre et décevante. Que retenir de la soirée ? Agen, champion de France parce que plus complet
et plus sûr de sa force, et la blessure de l'arbitre Lamoulie : fracture de la clavicule après avoir été pris dans un mouvement d'avants tarbais. René Hourquet prit
sa place.
La marque : but de Trille pour faute de Capot (32e minute) ; but de Bérot pour jeu à terre de Labat (39e minute). Mi-temps : 3-3. Hors-jeu tarbais dans un regroupement après
chandelle, but de Bérot : 6-3 (48e minute) ; drop de Montlaur après gain à la touche de Mazzer : 9-3 (59e minute).Capot avait cédé sa place à Benetton, tonique
flanker, alors qu'Erbani glissait au centre de la troisième ligne du Sporting ; et Arthapignet, qui avait effectué de formidables sorties dans les phases finales, quittait le terrain sur
blessure. Maleig devenait numéro 8 tandis que l'Antillais Régent entrait en seconde ligne.
Pour le reste, la déception…
Encyclopédie du rugby français, P. Lafond & J-P Bodis, éditions Dehedin.
Articles liés
La vidéo du moment