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Finale PRO D2 I L’HEURE DU DENOUEMENT

Finale PRO D2 I L’HEURE DU DENOUEMENT

Publié le 26/05/2023

Ce samedi 27 mai (21h05), le stade Ernest-Wallon de Toulouse sera le théâtre de la finale de PRO D2 entre Oyonnax Rugby et le FC Grenoble. Ce derby de la région Auvergne-Rhône-Alpes, entre les deux premiers de saison régulière, sera le point final d’une superbe saison.

9 mois et 2 jours après le coup d’envoi de cette saison 2022-2023, du côté de Biarritz, place à la tant attendue finale de PRO D2 qui décidera du successeur de l’Aviron Bayonnais, et sacrera le nouveau Champion de France. Le TOP 14 est à 80 minutes (ou un peu plus…) mais il y a surtout une superbe affiche entre les deux premiers de saison régulière. Le club de l’Ain a signé un exercice record (111 points), égalant son meilleur total datant du championnat 2012-2013. La formation iséroise a quant à elle terminé à la place de dauphin (87 points), affirmant elle aussi ses ambitions dans une saison régulière en 30 actes plus que palpitante.

D’ailleurs, on notera que les deux voisins se sont déjà affrontés à trois reprises cette saison… En match amical d’abord du côté de Montmélian, remporté par les Grenoblois 38 à 26 au cœur de l’été. Mais les Oyonnaxiens ont par la suite dominé les deux autres confrontations, au stade Charles-Mathon (46-13) lors de la 3ème journée, puis au stade des Alpes (24-28) lors de la 25ème journée. Le massif du Jura face aux montagnes des Alpes, tout un symbole et du piquant, avec surement dans un coin de la tête cet ACCESS MATCH de 2018, qui opposait déjà le FCG et OYO dans un duel de phase finale, dominé à l’époque (47-22) par Grenoble.

Les Oyonnaxiens leaders depuis la 7ème journée

Le parcours des hommes de Joe EL ABD est plus qu’impressionnant, avec un bilan de 23 victoires pour 1 nul et seulement 6 défaites. Si la saison des Haut-Bugistes a débuté par un revers au Biarritz Olympique, la réaction est vite arrivée… avec deux larges victoires pour les débuts à Mathon, face à Massy et Grenoble. C’est en octobre qu’Oyonnax est allé chercher son premier succès à l’extérieur, sur le terrain de Béziers (20-28), et ce au cœur d’une série de 11 victoires consécutives ! Dans cette dynamique, l’équipe s’est d’ailleurs imposée à Colomiers (12-29), pour conclure une première moitié de championnat exemplaire.

Durant la seconde partie de saison, même si les Oyomen ont connu leur seule et unique défaite à domicile de la saison face à Mont-de-Marsan (25-26) fin janvier, il y a notamment eu cette victoire à Montauban (21-34) en février, la première de l’histoire du club à Sapiac. Avec 112 essais marqués, Oyo a montré toutes ses qualités offensives, allant de pair avec ce statut également de meilleure défense. Dans un stade en fusion et devant 10 747 personnes, record du club en PRO D2, les Aindinois ont ensuite écarté Vannes en demi-finale pour se hisser à ce niveau de la compétition, qu’il n’avait plus connu depuis la saison 2008-2009.

Les Grenoblois sont montés en puissance

Du côté du groupe mené par Fabien GENGENBACHER, la dynamique a été différente (19 victoires, 3 nuls et 8 défaites). Après des débuts un peu plus timides et peut-être quelques doutes, les Grenoblois ont su trouver un rythme de croisière sur la deuxième partie de saison. Mais avant cela, il a fallu se réfugier – avec réussite – dans le travail. Parfois à la recherche d’assurance, il y a eu toujours eu une énorme capacité mentale pour relever les défis. Et les situations difficiles. Ce qui peut être un atout au moment où les matchs couperets se présentent à des Isérois à qui tout semble être arrivé lors de cet exercice.

C’est clairement 2023 qui a vu le FCG se lancer vers la phase finale, avec notamment des succès marquant contre Agen et Colomiers qui ont démontré cette montée en puissance. D’outsider à véritable tête d’affiche de cette PRO D2, Grenoble a endossé avec brio un nouveau costume. Pour preuve, les 5 victoires acquises sur les 6 derniers matchs ont permis de définitivement assurer la 2e place. Le sprint final a ensuite laissé place à cette victoire en demi-finale face à Mont-de-Marsan, en parvenant à se défaire du piège que constituait ce rendez-vous qui laisse place à une nouvelle étape dans la quête espérée du bouclier.