L’équipe de France veut trouver son Eden à l’autre bout du monde…

L’équipe de France veut trouver son Eden à l’autre bout du monde…

Publié le 07/10/2022

C’est un évènement attendu depuis plus d’un an que l’équipe de France féminine aborde plein d’espoir. Décalée d’une année en raison de la pandémie de Covid 19, la coupe du monde féminine se déroule pour la première fois dans l’hémisphère sud, en Nouvelle-Zélande. Le groupe d’Annick Hayraud espère atteindre pour la première fois la finale, et convertir en or ses six médailles de bronze précédentes dans l’épreuve.

 

On peut avoir gagné cinq fois la coupe du monde de rugby, et n’avoir encore jamais eu l’honneur d’organiser une phase-finale de la plus prestigieuse compétition de rugby féminin. Pourtant, la Nouvelle-Zélande touche enfin au but à partir de ce samedi 8 octobre, en accueillant sur son île, les douze meilleures nations du monde. Réparties en trois poules de quatre équipes, les Européennes et les meilleures nations du reste du monde se sont données rendez-vous pour faire encore grandir un rugby féminin en pleine mutation. Si la Nouvelle-Zélande fait partie des favoris naturelles au titre, les « Black-Fearns » devront faire face à une équipe d’Angleterre, qui fait figure d’épouvantail avec ces cinq grand-chelems de rang dans le Tournois des six Nations. Un quinze de la rose qui va devoir se battre d’abord pour obtenir la première place de la poule C, avec l’équipe de France comme poil à gratter, mais en s’appuyant sur une série de 25 victoires consécutives…

Annick Hayraud et Thomas Darracq comme chef de meute des Bleues

L’équipe de France, qui elle aussi a connu pas mal de changements ces dernières semaines, dans son effectif comme dans son staff, mais qui aborde tout de même l’épreuve avec l’ambition de décrocher le graal. Les filles de la manager Annick Hayraud vont avoir l’honneur de disputer le match d’ouverture dans le prestigieux écrin de l’Eden Park d’Auckland face à l’Afrique du Sud, pour lancer une campagne mondiale, où les demi-finales sont l’objectif minimum espéré. Pour réussir une grande coupe du monde, le tout nouveau sélectionneur Thomas Darracq va donc s’appuyer sur un groupe alliant jeunesse et expérience, dans le sillage de Gaëlle Hermet. Blessée au genou (entorse) lors de la préparation d’avant compétition, la capitaine va entrer dans la compétition pour le second match et pour le choc de la poule C face aux Anglaises. Une équipe de France qui affrontera également l’équipe des Fidji dans un premier tour très dense, mais qui doit servir de tremplin vers la phase finale.
 

Pendant plus d’un mois, les passionnés de rugby vont donc avoir les yeux rivés sur la performance de son équipe de France, qui a déjà atteint à six reprises les demi-finales, sans jamais réussir à franchir le cap. Avec l’envie de continuer de grandir, les Bleues vont donc nous vivre quelques belles nuits de rugby… 

Bonne chance que XV de France féminin pour cette Coupe du monde !