Publié le 23/03/2006
C'est à 7h du matin, ce mercredi 22 mars, sur le quai de la gare de Lyon que la campagne des « Ambassadeurs » 2006 débute. Pour ce premier déplacement, Besançon accueille la délégation accompagnée de quatre joueurs pros, deux du Racing Métro 92, le pilier Eric Quesada et le troisième ligne François Mounier, et deux du Stade Français, le flanker Mauro Bergamasco et les trois quart centre Brian Liebenberg.
Départ aux aurores pour une journée longue mais chaleureuse. Dans le train, chacun se prépare aux festivités, les uns un café à la main, les autres un journal devant les yeux, et pour les autres, un petit somme réparateur. 2h40 de TGV plus tard la descente à Besançon surprend tout le monde par la douceur du temps, et les goûtes de pluie, pourtant fortement annoncées, absentes d'un ciel toutefois un peu gris.
La première étape de cette journée marathon a lieu dans les murs de l'agence de la Société Générale de Besançon, où les partenaires locaux, les salariés de la banque et déjà quelques fans attendent les joueurs de pied ferme pour un petit déjeuner à quelques pas de la salle des coffres, où Mauro Bergamasco effectue un tour d'horizon et blague sur le côté comique de la situation.
Dans le hall de l'agence, ballons, polos, tee-shirts et cartes postales passent entre les mains des quatre rugbymen, avant que les appareils ne crépitent et les mitraillent aux côtés de jeunes et de moins jeunes, pour clôturer par une photo de groupe avec l'ensemble du personnel de l'agence franc comtoise. Direction les bureaux à l'étage pour un entretien avec les partenaires et une distribution de cadeaux. A midi, la délégation prend la direction du club House de l'Olympique de Besançon où les dirigeants du club local attendent les joueurs pour un apéritif et un déjeuner concoctés par les bénévoles de l'association. Petit briefing sur l'après-midi : toutes les écoles de rugby du comité se sont donné rendez-vous pour fêter les célébrités et entendre quelques précieux conseils.
Entrée sur le stade « à l'Américaine »
De la théorie à la pratique, il n'y a qu'un pas. Celui-ci est sauté rapidement au stade la Malcombe où se trouvent déjà les petits rugbymen de l'est. Entrée sur le Stade à l'américaine pour les pros qui n'apparaissent qu'à l'énoncé de leur nom, et sont accueillis comme de véritables rock stars.
Chacun y prend en charge un atelier : à Brian et Mauro un travail de chandelle, à François et Eric le deux contre un. Les groupes changent, les « entraîneurs » continuent à faire profiter les gamins de leurs connaissances et de leur expérience. De coachs, les Ambassadeurs deviennent arbitres, en arborant le maillot jaune ou vert de rigueur, et commencent à jouer du sifflet sur les petits matchs organisés entre les enfants. Mauro Bergamasco avoue une petite difficulté sur ces ateliers : « Quand je parlais, les gamins me regardaient et se demandaient ce que je disais. J'ai de l'accent et en plus je n'arrivais pas à conjuguer les verbes, c'était pas possible… »
De son côté, Brian préfère regarder les débats en retrait, mais se félicite de la réussite de l'évènement : « je suis plutôt timide alors je préfère les laisser se faire plaisir. Mais c'est super de les voir tous ici, ils sont content de nous voir, c'est génial ». Ravis de rencontrer leurs idoles, chacun immortalise l'instant. Les appareils ressortent des sacs pour des séances photos improvisées aux quatre coins du terrain.
Sous une tente dressée pour l'occasion, les enfants défilent dans une ambiance bone…enfant devant les quatre rugbymen qui signent les documents à tours de bras. Dans le timing, les dernières signatures coïncident avec l'heure du départ. La journée prend fin et toute la troupe doit rentrer sur Paris. Le périple bisontin a été fatiguant mais enrichissant comme le souligne François Mounier : « Ca a été long mais très intéressant. Nous sommes venus dans un coin où il n'y a apparemment pas beaucoup de rugby, et on est tombé sur une région en plein de développement. C'est prometteur ».
Son coéquipier Eric Quesada parait ravi de sa première opération Ambassadeurs : « Quand on voit les jeunes qui étaient là, ce n'est pas parce qu'ils n'ont rien à faire mais parce qu'ils aiment ça. C'est super aussi de voir les parents qui les suivent. Vraiment très bien ». Mauro Bergamasco, infatigable, fait le tour du wagon et propose un verre à tous les voyageurs, qui se demandent où ils sont tombés.
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