Publié le 02/02/2007
Christophe Milhères (US Dax) : « C'est très bien que des joueurs pros aillent prêcher la bonne parole dans ces comités. Mais il faut continuer à appuyer dessus et que la fédération aide ces comités. On sait que le rugby ne se développera pas que dans le Sud Ouest, et si on veut que le rugby devienne le pendant du football, il faut que toutes les régions de France aient un grand club de rugby. Nous avons été choyés par la Ligue, la Société Générale et les gens du Comité du Centre. On était dans les meilleures dispositions pendant ces deux jours. Nous l'avons fait avec un grand plaisir, ça n'a pas du tout été une contrainte. Le moment a été très agréable et on le refera avec plaisir. »
Jérôme Daret (US Dax) : « Le rythme est soutenu mais le bilan est très positif, enrichissant et motivant. Ca motive les gens qui viennent nous voir et ça nous motive aussi. Nicolas parlait d'une passion qui devenait un métier, mais la passion est toujours là. Moi je m'arrête et la passion est toujours là. La promotion peut apporter une autre vision du rugby. Ils ne l'abordent peut-être pas de la même manière que nous. Cela doit leur ouvrir les yeux sur la simplicité du haut niveau. Que l'on soit en haut ou en bas de l'échelle, on est tous pareil. A part quelques exceptions, on sait tous d'où on vient. Il ne faut pas être dans la prise de tête, toujours être disponible et montrer que l'on est pas inaccessibles. »
Julien Tastet (Stade Montois) : « L'organisation a été parfaite. On voit autre chose. Dans le Sud, le rugby est très développé. Ici ils font tout pour que le rugby s'impose dans la région. C'est une belle ouverture d'esprit de la part de la Ligue, de la Société Générale qui sont dans le milieu du rugby mais qui ne sont pas joueurs et qui aident à développer ce sport partout. Ca peut faire beaucoup de bien. Je pense que ça aide pas mal, car ils en parlaient beaucoup dans les journaux. Il y avait des scolaires. Les gens sont venus. Ca fait parler du rugby à Orléans et dans le Comité du Centre, c'est une très bonne chose. »
Nicolas Brusque (Biarritz Olympique) : « Ces deux jours ont été excellents. On s'est rendu compte de l'engouement que peut susciter ce sport dans des endroits où l'on dit qu'il n'est pas développé. Mais dès qu'on y met de l'animation ça se développe. C'est bien que les personnalités de ce sport puissent se déplacer mais c'est difficile. Il y a des structures, on demande juste un peu plus de popularité. Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup d'investissement à faire, mais juste en parler. Aller vers ces régions où le rugby est moins développé amène l'envie aux gens de le découvrir un peu plus. Ils vont découvrir que ce sport est noble. Ca va aller très vite si on donne envie aux gens d'y venir. »
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