Résumés
Publié le 11/06/2016
Racing 92 rejoint Clermont en finale après sa victoire 21-16 sur le Stade Toulousain.
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Si l'on sait par habitude que les matches de phases finales sont loin d'être les plus spectaculaires de la saison, l'on s'attendait tout de même à un peu plus d'envolées pour ce premier match de barrages 2016 entre le Racing 92 et le Stade Toulousain. Avec des joueurs de la trempe de Dulin, Rokocoko ou Goosen côté francilien, Médard, Fickou ou encore Clerc, l'on pouvait même espérer quelques transcendance... mais si quelques joueurs allumèrent de petites mèches durant le premier acte, cela restait insuffisant.
Pour preuve, un seul essai aura été marqué, par Fickou, contre 22 points au pied. Et à ce petit jeu, ce sont les locaux par Carter et Goosen qui tiraient le mieux leur épingle du jeu pour filer vers une victoire laborieuse mais ô combien précieuse. le Racing 92 disputera sa troisième demi-finale depuis son retour dans l'élite après celles de 2011 à Marseille et de 2014 à Lille, et espère bien cette fois vaincre le signe indien pour atteindre la finale, la première depuis 1990.
Cela ne sera pas simple face à Clermont qui a terminé premier de la phase préliminaire et qui a encore régalé au niveau du jeu. Il faudra donc offrir un tout autre visage qu'aujourd'hui pour venir à bout des Jaunards, et il faudra compter sur le retour de certains joueurs qui ont cruellement manqué lors de ce match de barrage. Les hommes des deux Laurent ont une petite semaine pour y parvenir et proposer de toutes autres intentions aux Auvergnats.
Pour Toulouse, c'est une fin de saison qui sera placée sous le signe des regrets. Outre le fait qu'avec un peu plus de réussite, ils auraient pu recevoir lors de ces barrages, la rencontre elle-même sera synonyme de déception. Face à un Racing 92 loin de son meilleur niveau, il y avait la place pour les hommes d'Ugo Mola. Un peu plus de maîtrise, d'efficacité en touche et de réalisme aurait permis au Rouge et Noir de disputer leur 23ème demi-finale en 24 ans... ce ne sera pas le cas, et les adieux à de nombreux cadres, Clerc, Picamoles, Poitrenaud ou Harinordoqui, ne seront d'autant que plus difficiles.