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TOP 14, finale - Conférence de presse de Paris

TOP 14, finale - Conférence de presse de Paris

Publié le 12/06/2015

Gonzalo Quesada (entraîneur):

"Le challenge était de faire en sorte que l'enjeu de ce match et notre manque d'expérience à ce niveau ne joue pas contre nous. Il fallait également faire attention au fait que la réussite de nos derniers matches ne nous fasse pas tomber dans un confort ridicule. Mais je n'ai pas eu besoin d'intervenir, les joueurs sont conscients et appliqués, l'euphorie des demi-finales a été évacuée.

Il ne faut pas couper les ailes de l'équipe, mais ne pas s'appuyer que là dessus, car Clermont est habitué à ce niveau et sait ce qu'il faut éviter pour ne pas rater ces rendez-vous... nous non! On sera face à un combat terrible, et j'espère que l'on saura répondre présent à l'entame, on verra pour la suite de la rencontre après."


Thomas Savare (Président):

"Il faut être sincère, nous ne sommes pas favoris contre Clermont qui a l'habitude de jouer des finales. Nous sommes outsiders, nous allons tenir notre rang de notre mieux et allons essayer de viser plus haut.

Cela valide le travail que nous faisons depuis plusieurs saisons, du moins le parcours de cette saison est un début de validation. Quoiqu'il arrive, que l'on perde ou que l'on gagne, mais il est clair que ce sera mieux avec le titre."


Jonathan Danty (centre):

"Les absences de Fofana et Nakaitaci ne vont pas tant désavantager Clermont que cela, vu leur expérience de ce niveau, les automatismes qu'ils ont et les joueurs qui vont les remplacer. De notre côté, s'il y a bien une pression particulière, nous restons suffisamment humbles et appliqués pour ne pas tomber dans le piège. Je sais que Gonzalo a un peu peur de ça, mais nous faisons de notre mieux pour l'éviter."


Raphaël Lakafia (3ème ligne):

"Il n'y aura pas d'autre chance, on n'aura pas l'occasion de nous rattraper à la maison ou à l'extérieur le week-end suivant, c'est demain ou jamais. Nous sommes concentrés, lucides, mais nous avons hâte d'y être car les journées sont longues. On essaie de rester groupés, de faire des activités et de ne pas cogiter, ce serait la mauvaise solution.

Clermont est une machine, c'est une équipe qui fait peur, qui est habitué de ce genre de rendez-vous, tout le contraire de nous. Mais ce ne sera pas forcément un désavantage, nous sommes outsiders, nous allons tout donner, nous sommes heureux de vivre tout cela ensemble et nous rêvons de prolonger le plaisir."


Sergio Parisse (3ème ligne et capitaine):

"Il y a beaucoup d'envie de jouer cette finale. C'est un immense plaisir pour moi de retrouver la finale après toutes ces années difficiles, mais je ne parle pas au groupe car la majorité des joueurs n'étaient pas encore au club, et parce que cela fait partie de mon aventure personnelle. Mais en tout cas, cela bonifie ma décision d'être resté au club. Je m'étais promis de ramener le Stade Français au plus haut niveau, c'est en partie fait, il y encore quelque chose à aller chercher, mais je suis très fier.

Une finale est faite pour être gagnée, mais avec l'adversaire qui se dresse face à nous, nous savons que cela sera très compliqué. Notre objectif était d'être dans les six, et en l'atteignant, la pression est retombée et nous nous sommes libérés. Tout le monde était sceptique avant notre barrage contre le Racing-Métro 92, encore plus sceptique avant notre demi-finale contre Toulon, et là, certains nous mettent même en position de favoris... c'est extraordinaire."