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Les clés de Bayonne - Colomiers

Les clés de Bayonne - Colomiers

Publié le 26/05/2016

C’est une demi-finale inédite qui va se dérouler sur la pelouse de Jean Dauger ce dimanche en début d’après-midi. Inédit d’abord au regard de la confrontation elle-même, les deux formations ne s’étant jamais affrontées à ce niveau. Inédit surtout au regard des deux participants.

En effet, si Bayonne possède déjà une demi-finale de PRO D2 à son actif, le format de la compétition était tout autre. En 2004, quand les Basques venaient à bout du voisin dacquois à ce niveau de la compétition, ils étaient déjà assurés de monter à l’échelon supérieur, le TOP 16 à l’époque, car ils avaient terminé en tête de la phase préliminaire. Aujourd’hui, la donne est différente, les Ciel et Blanc n’étant assurés que de recevoir, pour la montée, il faudra remporter les deux rencontres de phases finales.

Pour Colomiers, c’est encore différent, les hommes de Bernard Goutta disputeront tout simplement leur première demi-finale de PRO D2. Une consécration pour une formation qui était en passe de franchir ce cap depuis plusieurs saisons, mais à laquelle il manquait toujours un petit quelque chose. Pas cette fois, et même si le billet ne fut composté qu’au tout dernier moment, au terme d’une trentième journée simplement irrespirable.

L’avantage du terrain pour Bayonne

C’est en tout cas une rencontre qui va souffler un vent de nouveauté, et d’incertitude. D’incertitude ? Oui, et malgré les parcours et les statuts respectifs des deux formations. Relégué de TOP 14 la saison passée, l’Aviron faisait évidemment figure de favori pour la montée, et côté basque, cet objectif était annoncé.

Fort d’un effectif dont le noyau dur avait été conservé, les Ciel et Blancs devaient pourtant faire face à une concurrence acharnée, d’abord en vue de la qualification, puis pour disputer leur demi-finale à domicile, la montée directe étant rapidement attribuée au LOU. Et les Basques, malgré des difficultés et des frayeurs tinrent parfaitement ce rôle. Une seule défaite au compteur à la maison (face au nouveau champion lyonnais (11-15), quasiment toute la saison dans le wagon des qualifiables, et très longtemps en deuxième position… la logique de voir Bayonne recevoir en demie a été parfaitement respectée.

Pour Colomiers, la surprise est là, mais elle n’est pas de taille. Si voir l’USC à ce niveau est rafraichissant, ce n’était pas gagné d’avance. Les Columérins partaient certes dans cette optique, eux qui espéraient franchir ce cap depuis plusieurs saisons, mais encore une fois, face à cette énorme concurrence, ils semblaient moins armés sur le papier. Sur le papier seulement, car dans les faits, avec un effectif stable depuis plusieurs années, et forts de plus de maturité et de régularité, ils sont parvenus à vaincre le signe indien.

Une belle récompense pour cette équipe, qui doit maintenant réaliser le plus dur, être à la hauteur de l’évènement. Les hommes de Bernard Goutta, loin d’être favoris, ont tout à gagner durant ces phases finales, et ne doivent de fait avoir aucuns complexes pour jouer leur va-tout. Les deux confrontations de la phase préliminaire devraient les aider dans ce sens.

Moins de pression sur Colomiers

Auteur d’une belle prestation au match aller, les Midi-Pyrénéens avaient concédé le nul sur leur pelouse (28-28) a des Basques qui leur avait donné une leçon de réalisme et d’efficacité, à l’image de la réussite au pied de du Plessis, auteur de 23 points. Au retour, sur les terres de l’Aviron, les Columérins avaient poussé leurs hôtes, vainqueurs péniblement (16-15), dans leurs derniers retranchements.

Certes Colomiers n’a pas battu Bayonne cette saison, et même si dans les humbles rangs de l’USC l’on aime à dire qu’il y a une classe d’écart entre ces deux prétendants à la finale, les hommes de Bernard Goutta ont leurs chances pour se qualifier. Bayonne est prévenu, et devant son public, aura une pression supplémentaire.

Rendez-vous dimanche à partir de 14h pour suivre cette deuxième demi-finales de PRO D2, et pour savoir qui rejoindra à Toulouse le vainqueur d’Aurillac – Mont-de-Marsan pour accompagner Lyon en TOP 14.

 

Pourquoi Bayonne peut gagner ? Par ici

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